L’étude “Qualité de vie au travail” de Malakoff Médéric vient de sortir (1). Elle met en avant les déterminants de la QVT (Qualité de Vie au Travail), devenue d’ailleurs depuis récemment QVCT. En voici les enseignements majeurs.
71 % des salariés et 96 % des dirigeants estiment que leur qualité de vie au travail (QVT) est bonne ou très bonne (note supérieure ou égale à 6/10). Quels sont les éléments clés selon eux ? Pour les salariés, comme pour les dirigeants, cette année encore, l’ambiance et les relations entre collègues arrivent en tête des déterminants de la QVT.
Pour les salariés, viennent ensuite la rémunération globale, puis la reconnaissance au travail, et enfin la conciliation vie professionnelle/vie personnelle. Pour les dirigeants, ce sont les relations avec le supérieur hiérarchique direct qui constituent le deuxième déterminant de la QVT (45 % contre 27 % pour les salariés), suivie de la rémunération globale et de la reconnaissance. Les priorités évoluent en fonction de l’âge des salariés. Si « l’ambiance et les relations avec les collègues » perd de l’importance avec le temps, il en va autrement du besoin de reconnaissance qui augmente, lui, au fil des années.
La reconnaissance ? Simple comme bonjour !
La reconnaissance est devenue l’un des déterminants principaux d’une bonne QVT. Elle est perçue comme un axe d’amélioration prioritaire et n’est jugée satisfaisante que par la moitié des salariés. Comment devrait-elle s’exprimer selon eux ? Par la valorisation financière des efforts et succès, puis par des félicitations lorsque leurs résultats sont satisfaisants. Un simple « bonjour » de la part de leur supérieur hiérarchique arrive en troisième position, alors qu’il constitue le premier signe de reconnaissance pour les dirigeants (pour 80 % d’entre eux). Pour les dirigeants, le salut des efforts fournis et les remerciements de leurs clients arrivent en deuxième et troisième position.
Des horaires de travail plus souples
La conciliation des temps de vie, deuxième déterminant de la qualité de vie au travail pour les managers (44 %) et les cadres (42 %), demeure une source de difficultés pour 34 % des salariés (contre 27 % en 2009), alors qu’ils sont déterminants pour la qualité de vie au travail. Les principales difficultés rencontrées ? Les temps de trajet, supérieurs à une heure pour 45 % d’entre eux, mais aussi la frontière de plus en plus perméable entre vie professionnelle et vie personnelle. En effet, 31 % des salariés déclarent consulter régulièrement leurs mails professionnels en dehors du travail, y compris le matin, le soir et le week-end. Ce chiffre, en hausse depuis 2016, augmente significativement chez les managers (47 %) et les cadres (48 %). Les solutions ? Les salariés aimeraient des horaires de travail plus souples (45 %), un temps de travail réduit (29 %) ou une possibilité de télétravail (27 %).
A noter que pour 3 dirigeants sur 4, la qualité de vie au travail sera dans l’avenir un thème de préoccupation majeur, notamment pour augmenter la compétitivité (52 %), améliorer le climat social (51 %) et maîtriser l’absentéisme (40%) en entreprise. On comprend donc qu’identifier et travailler sur les déterminants de la QVT est une enjeu stratégique pour les entreprises. Enfin, dirigeants et salariés sont unanimes : ils sont plus de 9 sur 10 à estimer que la santé et la qualité de vie des salariés contribuent à la performance de l’entreprise.
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(1) Étude menée auprès d’un échantillon représentatif (secteur, âge, genre, taille d’entreprise et statut) de 3 500 salariés et 500 dirigeants du secteur privé. Recueil des données respectivement en ligne et par téléphone durant le mois de mai 2017.
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