Un salarié sur le départ peut demander à son employeur un outplacement, soit un accompagnement complet pour définir son nouveau projet professionnel. Le terme est encore peu connu du grand public, mais il est l’assurance d’un renouveau professionnel qui corresponde aux attentes de la personne concernée. Explications dans ce podcast, avec la participation de Caroline Averty, cofondatrice du cabinet Oser Rêver Sa Carrière.

L’outplacement n’est pas un dispositif aussi connu que le bilan de compétences. C’est un accompagnement destiné à aider un salarié à retrouver du travail, suite au départ de son entreprise, qui est souvent subi. « Si on veut caricaturer, c’est un peu le SAV premium du départ de l’entreprise. », mentionne Caroline Averty. Attention, un outplacement ne débouche pas forcément sur une reconversion. « L’objectif, c’est vraiment d’aider, d’une part, à définir un nouveau projet professionnel et, d’autre part, de se mettre en mouvement, que ce soit en vue d’un projet salarial ou entrepreneurial », précise Caroline Averty.

Un temps long

L’outplacement commence par une phase de définition de projet, suivie d’une phase d’activation qui comprend stratégie de recherche, pitch, préparations aux entretiens, sollicitations des réseaux, etc.

Dans cette démarche, il y a aussi un aspect psychologique à prendre en compte, car le salarié doit apprendre à faire le deuil de son ancien poste. « Quand le départ a été compliqué, il faut travailler dessus, afin que les émotions liées au départ n’entravent pas la suite du processus », ajoute Caroline Averty.

Un outplacement sera plus ou moins long et plus ou moins complexe, selon les individus. Il peut être l’occasion d’un vrai questionnement, d’une vraie remise en cause. « C’est pourquoi, pour un outplacement, prenez votre temps », conseille l’experte. D’autant plus que la peur de ne pas retrouver un emploi est parfois bien réelle et elle conduit à se jeter sur la première offre d’emploi repérée. Or, il faut accepter de rester dans l’incertitude pendant quelques semaines pour, ensuite, mieux avancer.

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Diplômée en lettres modernes, Céline Tridon a suivi une formation en journalisme à l’IPJ. Elle y a confirmé son envie de travailler pour la presse écrite et web, souhait exaucé à travers la collaboration avec différents supports sur les thématiques « entreprise », « monde du travail », « management » et « RSE ». En 2023, elle reprend la rédaction en chef de My Happy Job.

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