Au pays de la gastronomie, la pause déjeuner est sacrée ! Moment privilégié pour une majorité de salariés, elle permet soit de renforcer les liens entre collègues, soit de se ressourcer. C’est ce que détaille l’étude Les Français, leurs collègues et la pause-déjeuner, d’Openeat, Flashs et Selvitys dévoilée le jeudi 11 avril 2024.
Seul ou accompagné, agrémentée d’un plat-maison ou appréciée à la table d’un restaurant, avec ou sans alcool… En matière de pause déjeuner, à chacun ses habitudes. A tel point que 54 % des salariés envisagent la pause-déjeuner comme un instant qu’ils attendent avec plaisir. 39 % voient avant tout cette pause méridienne comme un « moment nécessaire, ni plus ni moins ». Ils ne sont ainsi que 7 % seulement à indiquer qu’ils pourraient s’en passer… Tels sont les enseignements de l’étude Les Français, leurs collègues et la pause-déjeuner, d’Openeat, Flashs et Selvitys.
Loin d’être une simple formalité, ce moment est l’occasion propice pour nouer des liens avec ses collègues (selon 82 % des répondants). Le déjeuner entre collègues est d’ailleurs principalement animé par des conversations portant sur l’actualité et la vie quotidienne. Seuls 26 % y parlent du travail. Par ailleurs, environs deux tiers des salariés qui déjeunent avec leurs collègues se rendent au restaurant.
Quant aux plus solitaires, ils voient dans la pause-déjeuner l’occasion de se ressourcer (70 % des répondants). Au final, 38 % des salariés disent alterner entre solitude et présence de collègues.
Des pauses plus courtes en télétravail
Lorsqu’ils ne se rendent pas au restaurant, les salariés pensent au plat fait-maison. Son avantage premier : il est très économique, selon 73 % des salariés ! Deuxième argument cité : il est l’assurance de manger plus sainement. La pratique de la gamelle est davantage répandue chez les salariés séniors (entre 55 et 64 ans), majoritairement des femmes et venant de communes rurales. Mais plat-maison et collègues font-ils bon ménage ? D’après l’étude, 54 % des salariés se sont dit déjà incommodés par la nourriture apportée par l’un de leurs collègues. La tartiflette dans l’open, à oublier, donc !
Sans surprise, le télétravail influence ces habitudes de déjeuner. En matière de durée déjà car, depuis chez soi, la pause est plus courte : moins de 30 minutes pour 52 % salariés, soulevant ainsi des questions autour de la productivité et du bien-être chez soi. En effet, sur site, ils ne sont que 45 % à déjeuner en moins d’une demi-heure. Pour 40 % des télétravailleurs, la pause dure entre 30 minutes et 1 heure contre 45 % pour les personnes se rendant sur leur lieu de travail.
Enfin, plus de 4 salariés sur 5 détenant des titres restaurants utilisent l’intégralité de leurs titres chaque année, 72 % d’entre eux payant leurs courses alimentaires avec. Cette tendance illustre bien l’impact financier significatif des titres-restaurants dans le quotidien des travailleurs.
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