Après les journalistes Elsa Grangier et David Abiker, c’est au tour d’Hélène Boulet-Supau, directrice générale de Sarenza, de partager avec nous sa vision du bonheur au travail. Ses études à l’Essec bouclées, elle s’est lancée dans la finance et l’audit, avant d’intégrer Pierre & Vacances, où elle a gravi les échelons jusqu’au poste de directrice financière du groupe. Elle a ensuite tout arrêté pour lancer une marque de vêtements. Avant de trouver chaussure à son pied chez Sarenza, en 2007.
Votre définition du bonheur au travail ?
Elle commence par l’envie d’aller travailler le matin, l’envie de sourire à ceux qui partagent ce quotidien avec nous et l’envie de passer du temps avec eux. C’est aussi la sensation d’avoir trouvé sa place, de pouvoir déployer son énergie à faire avancer des personnes et des projets.
Le meilleur conseil que vous ayez reçu dans votre carrière ?
Je vais plutôt vous parler du moins bon : « Ne le fais pas ! ». Quand j’ai voulu me lancer dans l’aventure Sarenza, on m’a alertée, retenue, avertie… « N’y va pas ! ». PERSONNE ne m’a conseillé d’y aller, bien au contraire. Et pourtant je l’ai fait et ne l’ai jamais regretté.
Votre bureau idéal ?
Comme chez Sarenza, un open space détendu, même s’il est parfois un peu trop encombré, un bon wifi, des flexrooms pour les réunions impromptues, une cafét’ pour les pauses café bien sûr mais aussi les goûters, petits-déjeuners, galettes des rois… On a aussi la chance d’avoir une « Shoesothèque » qui nous permet de changer de chaussures à tout moment de la journée ! Ce qui manque : j’aimerais plus d’espace vert mais nous sommes au cœur de Paris…
Votre mantra ?
« Ce n’est pas parce-que les choses sont difficiles qu’on ne les fait pas, c’est parce-qu’ on ne fait pas les choses qu’elles sont difficiles ».
Une journée de travail réussie c’est…
Imaginez un grand vase, de gros cailloux, de petits cailloux et du sable. Ma journée est réussie quand j’y ai casé les gros cailloux (grands projets), les petits cailloux (projets mineurs) et qu’il me reste de la place pour le sable (les micro-tâches). Et quand les idées fusent et que la bonne humeur est évidente !
Votre arme antistress ?
J’en ai plusieurs. Je cours deux fois par semaine et j’essaye de m’y tenir autant que je le peux. Je cultive les petits plaisirs et m’efforce toujours de faire un détour par un jardin public en allant au bureau pour entendre les petits oiseaux le matin. Je vais aussi souvent que possible à la mer, ce qui me permet de profiter de ma famille et de marcher sur la plage, il n’y a rien de plus ressourçant !
Votre plus grande fierté ?
Avoir été élu 1er site de e-commerce par un très grand magazine conso et le découvrir à travers un tweet ! Cela peut paraître dingue mais nous n’étions pas au courant. 10 000 personnes ont voté pour ce classement, soit près de 10 000 clients satisfaits et reconnaissants, c’est un plaisir invraisemblable. Et également, pour les 10 ans de Sarenza… nous avons été accueillis en musique par nos salariés qui nous avaient préparé un lipdub pour l’occasion, c’était une énorme et formidable surprise !
L’échec qui vous a le plus appris ?
M’être lancée dans une aventure autour du prêt-à-porter que je n’ai pas réussi à convertir. Il m’aurait fallu beaucoup plus de temps que je n’en avais pour gagner de l’argent, je n’ai pas pu continuer …
L’homme ou la femme qui vous inspire ?
Je n’ai jamais eu de gourou ni de mentor, mais une pluralité des rencontres, d’expériences, d’échanges qui m’ont façonnée peu à peu.
Le livre qui vous a le plus fait avancer ?
Et n’oublie pas d’être heureux de Christophe André, non seulement j’aime ce qu’il écrit mais également sa façon d’écrire. Il me donne beaucoup de sérénité et de force.
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