Il est souvent gênant, dans notre culture, de recevoir un compliment. Dans leur Guide du bien-être au travail (1), Charles-André et Romain Pigeot nous donnent quelques conseils.
“Elle dit cela pour me faire plaisir”, “Ce n’est pas vrai”, “Il n’y croit pas”, “Que cherchent-ils à obtenir ?”… Quand on nous fait un compliment, surtout dans un cadre professionnel, de nombreuses pensées automatiques négatives se mettent en marche. Résultat : on ne bénéficie pas de cet éloge, ce qui déstabilise – encore un peu plus – notre niveau d’estime de soi.
“Toutes ces pensées automatiques nous rendent peu réceptifs au compliment, lequel ne pourra pas nous servir de renforcement positif, ce qui est regrettable, surtout si notre niveau de confiance en nous est déjà assez bas”, expliquent Charles-André et Romain Pigeot dans le Guide du bien-être au travail (1). Ils proposent donc de remplacer ces pensées négatives par des pensées alternatives “vertes” comme : “Il m’est agréable qu’il reconnaisse ce que j’ai fait”, “Ses commentaires sont pertinents et sincères”, “Cela me fait très plaisir”, “Je le mérite”…
Leurs conseils quand on vous fait un compliment ? L’accepter, prêter attention à la formulation, témoigner de la reconnaissance à l’autre et lui indiquer votre satisfaction, savoir exprimer l’émotion suscitée et terminer avec enthousiasme.
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(1) Eyrolles.
Crédit photo : pexels.
[…] Le syndrome de l’imposteur est largement lié à votre propension à vous parler à vous-même. La prochaine fois que votre petite voix se met à dénigrer vos capacités et vos résultats, faites-la taire ! Comment ? En vous arrêtant sur vos réussites. « Quand j’étais présidente de l’US Ivry handball, un club professionnel masculin, afin de me persuader que je méritais ma place, je relisais souvent mon CV, raconte Béatrice Barbusse, sociologue et auteure du livre Du sexisme dans le sport (Anamosa). Cela me permettait d’objectiver mes compétences et donc de me sentir plus légitime. Une manière de me rappeler mon parcours et tout ce que j’avais déjà réussi à accomplir dans ma carrière. » Autre idée : confiez vos doutes à vos proches. Ils vous soutiendront et vous aideront à être plus objectif, à avoir davantage confiance en vous. « L’entourage est une vraie force, confirme Béatrice Barbusse. N’ayez pas peur d’évoquer avec eux vos ressentis subjectifs. Ils vous apporteront un autre regard. » Et surtout, acceptez leurs compliments. […]
[…] The syndrome of the impostor is largely linked to your propensity to you talking to yourself. The next time your little voice starts to disparage your capabilities and your results, then shut up ! How ? Reflecting on your successes. “When I was president of the US Ivry handball, a club professional male, in order to persuade myself that I deserved my place, I say often to my RESUME, tells the story of Béatrice Barbusse, sociologist and author of the book Of the sexism in the sport (Anamosa). It allowed me to objectify my skills and feel more legitimate. A way of remembering my journey and everything that I had already managed to accomplish in my career. “Another idea : put your doubts to your loved ones. They will support you and help you to be more objective, to have more confidence in you. “The entourage is a real force, confirms Béatrice Barbusse. Do not be afraid to discuss with them your feelings subjective. They will bring you a different look. “And most importantly, accept their compliments. […]