Pour ce 15ème épisode de notre podcast “Ca me travaille”, nous vous proposons de rencontrer une femme à l’enthousiasme contagieux : Bénédicte Tilloy.

Bénédicte Tilloy a passé 27 ans à la SNCF, notamment comme DRH. Elle a quitté la SNCF il y a 5 ans pour rejoindre le School Lab. “C’est une aventure qui méritait d’être tentée, et que je ne regrette pas, raconte-t-elle. Ce fut deux ans d’apprentissage”. Désormais entrepreneure, co-fondatrice de Ask for the Moon et 10H32, elle nous explique les clés pour bien vivre le changement d’un grand groupe à une start-up. Le plus important : “Faire le deuil d’un certain nombre de choses, par exemple du statut. La contrepartie c’est qu’on apprend beaucoup, et pour moi c’est un moteur.”

Bénédicte Tilloy, aujourd’hui âgée de 61 ans, parle de sa reconversion avec authenticité, sans faux semblant. Elle invite les seniors en plein doutes à écouter la petite voix qui devient de plus en plus forte sans se mettre de barrières psychologiques. “Vivre avec des frustrations, être raisonnable et les maintenir, c’est triste, confie-t-elle. Je me suis demandée ce que je pouvais m’autoriser. J’avais confiance en ma capacité à apprendre. C’est important d’écouter la voix qui dit change et la voix qui dit ait confiance dans tes talents et fait les grandir. Les talents ne s’arrêtent pas avec l’âge ! Le plaisir d’apprendre et de rencontrer des gens nouveaux c’est motivant. Il n’y a pas que des jeunes à potentiel, il y a aussi des vieux à potentiel ! Moi je dis aux seniors, montrez votre potentiel, l’important c’est pas ce que vous avez été mais ce que vous êtes capables de faire aujourd’hui.

La vie devant soi !

Comment faire travailler ensemble plusieurs générations ? Pourquoi les start-up devraient davantage employer des seniors ? Qu’est-ce qu’un bon manager ? Comment la crise du Covid a durablement changé nos manières de travailler et la vision des dirigeants ? Voilà autant de questions auxquelles répond Bénédicte Tilloy, auteure du livre “Team” (Dunod) et passionnée de peinture. “Cela m’apporte du lâcher prise, je ne pense à rien d’autre quand je suis en train de peindre, précise-t-elle. Il faut beaucoup observer pour transmettre une émotion. Et mon atelier est un lieu dans lequel je me sens tellement bien…”

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Diplômée de Sciences-Po Paris, Fabienne Broucaret a fondé My Happy Job en 2016. Elle en a été la rédactrice en chef jusque fin 2022. Conférencière et journaliste, elle a écrit "Mon Cahier Happy at Work" (Solar) et "Télétravail" (Vuibert). Elle a aussi co-écrit “2h chrono pour déconnecter (et se retrouver)” avec Virginie Boutin (Dunod). Passionnée par les questions de mixité, elle est enfin l’auteure des livres "Le sport, dernier bastion du sexisme ?" et "A vos baskets toutes ! Tour de France du sport au féminin" (Michalon).

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