Manque de temps, peur du changement, volonté de plaire aux autres… Nous négligeons trop souvent nos aspirations et nos envies. Auteures de J’arrête de renoncer à mes rêves (1), Aurélie Pennel et Delphine Luginbuhl, nous expliquent comment passer à l’action pour une vie professionnelle plus épanouie.

1° Identifiez vos rêves
Qu’ils soient terre à terre ou audacieux, les rêves sont un vrai moteur, une puissante source de motivation. Arrêter de rêver au travail, c’est faire une croix sur ses ambitions, sur l’innovation, sur son évolution professionnelle. Les rêves ne sont pas forcément des choses incroyables ou extraordinaires, nous en avons tous plein la tête ! Votre ennemi : le conditionnement, les injonctions de la société ou de votre famille, les normes… N’attendez plus pour les réaliser que vos enfants soient grands ou d’avoir vraiment le temps de vous y consacrer sinon vous ne passerez jamais à l’action.
Leur conseil. Si vous n’arrivez plus à vous reconnecter à vos aspirations profondes, remplacez le mot rêves par le mot envies. De quoi avez-vous envie au travail ? Qu’est-ce qui vous ferait vraiment plaisir ? Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous ? Faites la liste de vos envies, petites ou grandes, et ne les balayez plus d’un revers de main !

2° Surmontez vos peurs
La peur la plus commune est celle de ne plus être aimé par les autres. Nous avons peur qu’ils nous jugent, qu’ils nous trouvent ridicule. Nous avons aussi souvent peur d’échouer. Or, l’échec est une formidable opportunité de nous remettre en question. Au lieu d’abandonner, tirez les enseignements de vos erreurs. Échouer n’est jamais facile ou plaisant. Mais laisser la peur d’échouer nous paralyser, c’est accepter de renoncer.
Leur conseil. Envisagez le pire scénario possible : laissez libre cours à votre imagination. Analysez le résultat : quelle est la probabilité que ce scénario arrive ? S’il advenait, serait-ce catastrophique ? Etes-vous prêt à prendre le risque ? Dans de nombreuses situations, le scénario du pire n’est pas si effrayant que ça. Pour vous mettre en mouvement, demandez-vous quel serait le premier petit pas qui vous permettrait d’avancer vers la direction souhaitée.

3° Accordez-vous du temps
Il existe une contradiction entre notre désir de changer et le confort du statu quo. Changer, c’est aussi faire le deuil d’une situation existante. Cela demande du temps et se réalise par étapes : le déni, la colère, la déprime, le marchandage, l’acception. Tout le monde ne passera pas nécessairement par toutes ces étapes, mais le cheminement est souvent long, que le changement soit imposé ou pas.
Leur conseil. Si le changement vous paralyse et que vous cherchez toujours de bonnes excuses, rappelez-vous les raisons qui vous poussent à vouloir changer. Consignez-les dans un carnet et lisez-les dès que le doute vous assaille.

4° Capitalisez sur vos forces et vos succès
Nous sommes généralement très bons pour pointer du doigts nos défauts ou nos faiblesses. Et si vous appreniez plutôt à vous appuyer sur vos forces et vos succès passés ? Vous progresserez ainsi beaucoup plus vite.
Leur conseil. Prenez le temps de vous remémorer certains de vos succès. Sur quelles qualités vous êtes-vous appuyé pour réussir ? Quels obstacles avez-vous surmontés ? Que pouvez-vous reproduire de ces expériences pour atteindre vos objectifs actuels ?

5° Appuyez-vous sur les autres !
Se tourner vers les autres n’est pas un signe de faiblesse. Et, non, vous n’allez pas les déranger ! Il est important de connaître ses limites et de ne pas hésiter à demander de l’aide. Les personnes que vous allez contacter se sentiront valorisées et seront certainement très contentes de pouvoir vous donner un coup de main. Pour cela, identifiez votre besoin, choisissez la bonne personne et formulez clairement votre demande. Rappelez-vous qu’il n’y a qu’un seul moyen de s’assurer une réussite durable : s’appuyer sur un collectif.
Leur conseil. Quelles sont les personnes qui vous tirent vers le haut ? Que vous apportent-elles ? Remerciez-les de manière explicite et personnalisée en leur précisant les raisons de votre gratitude.

(1) Eyrolles.

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Photo by Peter Fogden on Unsplash

 

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Diplômée de Sciences-Po Paris, Fabienne Broucaret a fondé My Happy Job en 2016. Elle en a été la rédactrice en chef jusque fin 2022. Conférencière et journaliste, elle a écrit "Mon Cahier Happy at Work" (Solar) et "Télétravail" (Vuibert). Elle a aussi co-écrit “2h chrono pour déconnecter (et se retrouver)” avec Virginie Boutin (Dunod). Passionnée par les questions de mixité, elle est enfin l’auteure des livres "Le sport, dernier bastion du sexisme ?" et "A vos baskets toutes ! Tour de France du sport au féminin" (Michalon).

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