Avant ils déprimaient le dimanche soir. Mais ça, c’était avant. Désormais, ces salariés ont leurs astuces pour passer une fin de week-end sereine, sans penser aux dossiers de la semaine à venir ! Si l’approche du lundi matin vous donne le bourdon et l’envie d’hiberner, ces témoignages vous aideront sûrement à apprécier le dimanche jusqu’à la dernière minute… 

Le cinéma pour oublier le temps. Pour Elodie Riffaut, avocate, « aller voir une comédie (surtout pas un film triste!) » permet de sauver son dimanche soir. Un bon moyen en tous cas de se laisser aller sans penser au programme de la semaine. Dans le même esprit, une de ses collègues, également avocate, conseille « de regarder un truc bête à la télé ». Ne pas trop réfléchir en somme… Ou carrément « oublier qu’on est dimanche ». Avec son conjoint, Charles, conducteur de travaux, ils rentrent de week-end le plus tard possible, « pour profiter un max ! ». « Se prévoir un petit dej’ sympa avec les collègues le lundi matin, ça aide aussi à ne pas se laisser au cafard le dimanche », conseillent-elles.

Pour Juliette Rose, il faut s’occuper, bouger. Cette juriste déborde d’idées contre le cafard du dimanche. « Faire des cookies et en amener à ses collègues le lendemain », « aller boire un verre avec des amis », ou « organiser une sortie insolite ». Par exemple ? « Une visite nocturne », un concert ou un resto. Des solutions qui ne sont pas possibles partout, « mais on peut tous trouver une activité qui nous fait plaisir » insiste la psychologue Armelle Gautier. Un bain aux huiles essentielles, un moment lecture, un dîner qui change de l’ordinaire, un jeu de société en famille… « L’important est de se poser la question de son désir ». Ne rien faire ? Voir du monde ? « On peut se faire une séance de yoga à 19h le dimanche si l’on veut, c’est improbable, mais pourquoi pas » poursuit-elle. Si enfin ce que vous n’aimez pas le dimanche soir, c’est organiser la semaine, vérifier les tenues et devoirs des enfants, prévoir les menus, préparer les dossiers pour le lendemain… Pourquoi ne pas y penser le samedi matin ? « On peut changer ses habitudes pour voir si ça nous réussit » conclut Armelle Gautier.

Top 3 des choses les plus déprimantes le dimanche soir

Pour Armelle Gautier, s’il n’y a rien de scientifique dans le cafard du dimanche soir, trois choses influent tout de même négativement sur notre moral :

1° « L’angoisse de reprendre le travail le lendemain », mais alors peut-être faut-il réfléchir à en changer ou au moins procéder à des aménagements en réfléchissant à ce qui vous stresse.
2° « Le regret de n’avoir pas assez profité du week-end », « dans ce cas peut-être qu’il faudrait arrêter de cloisonner la semaine et le week-end, et s’autoriser à profiter chaque jour, sans attendre le samedi pour se détendre ».
3° « Les personnes qui se font des to-do-list le week-end avec tellement de choses qu’elles n’arrivent pas à tout faire ». Dans ce cas, pour la psychologue, « il faut apprendre à laisser place au moment présent en acceptant de ne rien faire, de rêver, sans vouloir être performant à chaque minute y compris dans ses loisirs ».

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Crédit photo : Pexels.

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Titulaire d’un master de journaliste au Celsa (Paris), Lucie Tanneau est journaliste indépendante, sillonnant la France, et plus particulièrement l’Est de la France au gré des thèmes de ses articles. Elle collabore à de nombreux titres, de Liaisons sociales magazine, La Vie, et Okapi, en passant par Grand Est, l’Est éclair, Village, et Foot d’Elles.

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,

    Même si mon témoignage n’apportera pas grand-chose aux lecteurs, j’ai la chance de ne pas connaître le blues du dimanche soir, y compris dans des jobs où j’étais moyennement bien. C’est comme si mon cerveau, naturellement, n’anticipait pas sur le lundi. J’apprécie ma chance, car je vois autour de moi des personnes qui ont ce blues et cela leur ôte de précieuses heures de bien-être !

    Merci pour votre superbe webzine, qui m’est très utile dans mon quotidien de CHO.

    Cordialement,
    Nathalie

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