Face aux mutations du monde du travail, quelles sont les attentes des salariés ? C’est ce qu’a cherché à savoir une étude menée par BVA pour Salesforce, entreprise récompensée dans le palmarès Great Place to Work 2018 (1).
6,7 sur 10. Voilà, en moyenne, le niveau de motivation des Français au travail. Les plus motivés ? Les managers et les salariés évoluant dans une petite entreprise. Premier facteur clé de motivation : la reconnaissance. Or, un salarié sur deux souffre d’un manque de reconnaissance dans son entreprise. Les salariés du secteur public sont les plus mis à mal en la matière. « Il est de la responsabilité de l’entreprise de créer un environnement permettant à tous de transmettre et recevoir des avis en temps réel pour une reconnaissance objective, explique Olivier Derrien, Directeur Général de Salesforce. Pour que cela fonctionne, il doit se baser sur la confiance, élément déterminant qui doit se gagner. Elle prend sa source dans les plus hautes sphères et se décline ensuite dans les ramifications de l’organisation. C’est un modèle à transmettre. »
Le bien-être au travail en tête des priorités
Deuxième pilier fondamental de la motivation : l’intérêt des missions. Or, près d’un salarié sur cinq déclare ne pas trouver d’intérêt à son travail. Fréquent chez les fonctionnaires (25%), ce constat affecte aussi les cadres : un sur dix est concerné (12%). “L’intérêt pour son métier est aussi crucial que l’intérêt pour son entreprise de façon générale : son activité, sa stratégie, son implication et son rôle dans l’économie comme dans notre société, précise Nicolas Froissard, Directeur Général groupe du Groupe SOS. Le rôle social et la place accordée à l’humain au sens large sont des éléments moteurs dans l’intérêt des salariés et dans la fédération de ces derniers autour du noyau de l’organisation.”
Déterminante dans la fidélisation des salariés, l’adaptabilité n’est, elle non plus, pas encore tout à fait au rendez-vous. A peine plus de la moitié des sondés (51%) considère que l’entreprise ne tient pas suffisamment compte de leurs demandes spécifiques (télétravail, horaires aménagés, etc.). Or, un tiers des salariés français (35%) ne pouvant pas faire de télétravail aujourd’hui souhaiterait en faire. Plus largement, le bien-être au travail figure en première place des priorités des salariés français, juste devant le pouvoir d’achat et les conditions de travail.
(1) L’étude « Les salariés et les nouveaux enjeux du travail : projections et attentes à l’égard de l’entreprise » a été réalisée du 14 au 19 mars 2018 auprès d’un échantillon de 1 202 salariés, représentatif de la population salariée âgée de 18 ans et plus.
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