On le sait, impossible désormais d’envisager l’arrivée d’un nouveau collaborateur sans soigner son onboarding. Mais dans le cas d’un manager, que faut-il prévoir ? Réponse avec Aurélien Rothstein, CEO du cabinet Engagement et Performance, dans ce nouvel épisode de Mon Idée QVT.

L’onboarding des salariés est considéré comme un élément fondamental de l’expérience collaborateur et de la marque employeur. S’il est raté, il aura un impact sur l’engagement et sur la performance. Et cela est d’autant plus important quand il s’agit d’un manager. « Il est de plus en plus compliqué de trouver des actifs motivés pour devenir manager, assure Aurélien Rothstein. Aussi soigner l’onboarding des nouveaux managers favorise leur rétention mais a, de plus, un impact sur l’ensemble de l’équipe et donc le bien-être des collaborateurs. Pourquoi ? Car un manager qui prend en possession sa place, met en place un management d’équipe qui a des répercussions sur la dynamique collective. »

Des retombées positives sur l’équipe

Un manager qui prend son poste, entrera dans un long tunnel d’observation avec son équipe. Ce processus peut durer jusqu’à un an, voire 18 mois. « Le manager vient avec son expérience, ses préjugés, ce qu’il a réussi ailleurs dans une autre équipe. Et puis, l’équipe a aussi l’expérience du précédent manager et a peut-être une idée préconçue de ce que doit être le management d’équipe. Elle doit donc faire le deuil de cette expérience-là », poursuit Aurélien Rothstein. Soit un décalage de perception et beaucoup de non-dits.

La distance relationnelle qui s’établit entre le manager et les membres de l’équipe doit alors absolument être réduite. D’où la nécessité pour réduire cette distance et créer du lien, sur la base d’un diagnostic d’équipe qui établira une ligne de départ commune pour que la collaboration se développe dans de bonnes conditions. Ainsi, il n’y a pas deux entités séparées qui s’observent l’une et l’autre, mais un collectif qui poursuit un projet déterminé.


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Diplômée en lettres modernes, Céline Tridon a suivi une formation en journalisme à l’IPJ. Elle y a confirmé son envie de travailler pour la presse écrite et web, souhait exaucé à travers la collaboration avec différents supports sur les thématiques « entreprise », « monde du travail », « management » et « RSE ». En 2023, elle reprend la rédaction en chef de My Happy Job.

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