Dans son livre « Vous ne savez pas communiquer ! », Nicolas Gadeyne raconte des anecdotes et délivre ses conseils pour apprendre à communiquer le mieux possible. Nous en avons retenu dix à garder en mémoire.

« Vous ne savez pas communiquer avec les autres, et le pire, c’est que vous ne vous en rendez même pas compte… » le préambule de Nicolas Gadeyne est sévère. Mais c’est pour mieux, ensuite, dérouler son propos avec humour. Ancien gendarme devenu chef de projet web à la suite de soucis de santé, il a décidé d’écrire ce livre pendant une période où le développement personnel l’a aidé. A force de lire des livres, il a décidé d’en écrire un. Dans « Vous ne savez pas communiquer ! » (autoédition) il a décidé de partager ce qu’il a appris ces dernières années à partir du personnage de Bobby et de situations imaginaires.

1° Ecouter l’autre
« Il y a écouter et entendre. Entendre, c’est entendre du bruit alors que dans l’écoute il y a l’intention d’écouter son interlocuteur. Parfois on n’est pas vraiment présent pour son interlocuteur… Or, le dialogue se fait à deux ! »

2° Poser des questions
« Il arrive que l’on se retrouve à parler, parler, parler et finalement on prend le contrôle de la conversation sans être deux à discuter. Dialoguer ne veut pas dire parler de soi, mais écouter ce que la personne a à dire de son côté pour construire un vrai échange ».

3° Faire simple
« Quand on doit expliquer ou donner une instruction, on a tendance à oublier que les personnes en face ne connaissent pas forcément le jargon technique. Il faut se mettre à la place de son interlocuteur pour vulgariser, et pourquoi pas après aller davantage dans le détail. »

4° Etre disponible
« On en revient à l’écoute : il faut être disponible pour ses collègues, être là pour les gens, ça fait partie de la communication. Arriver en retard ou rester scotché sur le téléphone n’est pas très respectueux. »

5° Gérer sa pression personnelle
« Les émotions jouent beaucoup sur la communication puisque quand on est énervé, par exemple, cela devient compliqué de communiquer simplement. Admettons : il s’est passé quelque chose au travail, si on rentre le soir à bout de nerf et que notre compagne, notre enfant ou un ami nous fait une réflexion on peut “péter un câble”, et s’énerver contre la mauvaise personne. Apprendre à gérer ses émotions, surtout négatives, est important pour éviter ce genre de malentendu ».

6° Faire ses demandes franchement
« Je trouve que l’on a tendance à tourner autour du pot. Si on a besoin d’aller voir son patron pour demander une matinée, il faut prendre le taureau par les cornes et demander clairement en exprimant son besoin. Il faut oser demander, sans arrondir les angles ou imaginer comment la personne va réagir. Si on a un enfant malade, dans le milieu du travail par exemple, on n’ose pas toujours demander du temps, alors que généralement les managers sont compréhensifs. Parfois, on se fait un monde pour rien. »

7° Remercier
« Remercier fait partie du respect de l’autre. Exprimer de la gratitude envers les autres est important. Par exemple, un collègue me donne un coup de pouce sur un dossier, c’est la moindre des choses de dire “merci”. Avoir une attention (cadeau, café, etc.) ne doit pas remplacer le “merci” exprimé, qui n’est pas seulement une norme, mais une des bases de la communication. »

8° Accepter l’autre
« On a tous des qualités et des défauts. Tous. Avec nos façons d’être et de penser. Et il faut accepter cela avec ce qu’est l’autre, non ce qu’on veut qu’il soit. Les défauts font partie du jeu et essayer de comprendre comment une personne fonctionne permet d’éviter les prises de tête puisqu’on peut minimiser les réactions en face si elles nous déplaisent. »

9° Communiquer par gestes
«  Au quotidien on n’utilise pas forcément la communication gestuelle, pourtant, par exemple en milieu professionnel il est vraiment intéressant d’utiliser le corps et la gestuelle pour appuyer ses propos et être mieux compris. »

10° Ne pas juger
« C’est hyper compliqué et cela nous arrive à tous de juger les gens puisque nous avons des valeurs différentes, des cultures différentes, des religions ou éducations différentes. Mais ouvrir son esprit et prendre conscience que ce n’est pas parce que je pense d’une manière que j’ai raison ou réaliser que l’autre peut penser différemment parce qu’il a une autre culture permet de mieux l’écouter. Sans lui donner raison, on peut essayer de penser que tout n’est pas noir ou blanc. »

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Titulaire d’un master de journaliste au Celsa (Paris), Lucie Tanneau est journaliste indépendante, sillonnant la France, et plus particulièrement l’Est de la France au gré des thèmes de ses articles. Elle collabore à de nombreux titres, de Liaisons sociales magazine, La Vie, et Okapi, en passant par Grand Est, l’Est éclair, Village, et Foot d’Elles.

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